CATALOGUE des livres exposés, édité en néerlandais, avec traduction française ou anglaise (selon la demande), de deux articles scientifiques:
"Dix siècles de reliure à Bruges (Ludo Van Damme) et Les registres brugeois (Noël Geirnaert)
En vente auprès de Charles De Zutter : cdz1@skynet.be
Prix:€40
Photos voir picasa: https://picasaweb.google.com/108301488547527091277/201105272Seminar#565…
RELIURES des membres ARA Belgica: voir pièce jointe
231 exposants représentants 20 pays.
Depuis vingt ans que l’A.R.A. existe, sa manifestation la plus prestigieuse c.-à-d. le F.I.R.A. a pu être organisé dans plusieurs pays d’Europe et d’Amérique, mais pas encore en Belgique, le pays à la croisée de l’Europe du Nord et du Sud, de la culture germanique et de la culture latine.
Cette lacune est en passe d’être comblée.
Après Monaco en 1988, Bâle en 1990, Toulouse en 1992, Luxembourg en 1994, Montréal en 1996, Venise en 1999, Athènes en 2002, Limoges en 2005 et Fribourg en 2007, c’est la ville de Bruges qui a accepté d’être l’hôte du F.I.R.A.
Cette ville possède en effet tous les atouts pour accueillir un évènement culturel de cette ampleur, sans parler des attraits touristiques indéniables de la cité médiévale qui agrémenteront le séjour des participants.
mise a jour 15/05/2011
FORUM (public)
Auditorium du "Biekorf " (celui-ci remplaçant le "veilinghuis Van De Wiele" indiqué anterieurement).
Sint Jacobstraat 20-26 le 27 & 28 mai de 10- 12.00H.
Le vendredi 27 mai:
° 10h00: Odette Drapeau, Canada. La Reliure au 21ième siècle, défi et innovation
° 11h00: Michel Wittock, Belgique. Les attentes des collectionneurs
Le samedi 28 mai:
° 10h00: Monsieur Norro,Belgique. La problèmatique du matériel de reliure- questions, réponses-
° 11h00: Hugo Liesen, Belgique. Le titrage, évolution, réflexion
EXPOSITION INTERNATIONALE DE LA RELIURE CONTEMPORAINE à la Bibliothèque Biekorf jusqu'au 9 juillet 2011 &
EXPOSITION: DIX SIECLES DE LIVRES ET RELIURES A BRUGES par monsieur Ludo Vandamme (historien belge, chercheur et bibliothécaire)
Kuipersstraat 3 (près de la Grand'Place)
8000 Brugge
tel. 050-47 24 00
fax. 050-34 27 05
bibliotheek@brugge.be
Entrée gratuite
Comptoir d'accueil : 050 47 24 36
Heures d'ouverture :
lu - ve: 9.30h - 19h
sa: 9.30h - 17h*
* en juillet et août, la bibliothèque se fermera à 13h
COMPTE RENDU DE L'EXPOSITION & FORUM par Rose Marie Dath.
L’exposition
L’analyse des données chiffrées offre de premières indications incontestables sur l’intérêt de la manifestation. 218 reliures présentées en vitrine au cœur de la remarquable bibliothèque Biekorf située à deux pas du cadre prestigieux de la place centrale de Bruges, de son Beffroi et de son Hôtel de Ville, constituent un pôle attractif pour tous ceux qui s’intéressent au beau livre.
Cet ensemble aurait, au plan quantitatif pu être encore plus important. Tirant les leçons de précédentes éditions qui avaient fait l’objet de certaines critiques, émanant, en général, des milieux professionnels, l’ARA a, cette fois fait procéder par un jury de spécialistes à une relative sélection. Un certain nombre de travaux présentant de trop évidentes insuffisances techniques n’ont donc pas été montrés afin que l’exposition témoigne d’une suffisante rigueur et constitue un bon plaidoyer pour la reliure en général. Même si les intéressés qui, autant que les autres participants, ont mis leur talent et leur énergie à présenter leur travail, ont pu éprouver de la déception, ils se consoleront en pensant qu’ils n’avaient probablement rien à gagner dans une aventure où les défauts se relèvent souvent davantage que les qualités. Trop d’amateurisme décourage aussi la participation des grands professionnels.
Dans le cas de ce FIRA, certains de ceux-ci ont, au contraire, choisi de faire confiance et de rehausser l’ensemble de leur participation. Puisse l’exemple donné par des artistes comme Annick Butré, Jan Camps, Odette Drapeau, Sün Evrard, Christine Giard, Anne Giordan, Anne Goy, Mari-Pia Jousset, Florent Rousseau, Anna Ruiz-Larrea, Alain Taral, Jonathan Tremblay et Jacky Vignon pour n’en citer que quelques-uns (cette liste n’étant qu’indicative et non limitative) inciter les relieurs de renom à être encore davantage présents à l’avenir. C’est la défense de la reliure dans ce qu’elle a de meilleur qui devrait y gagner.
Malgré la sélection, il reste qu’un progrès quantitatif de 30 % par rapport au précédent FIRA de Fribourg représente pour l’ARA et les organisateurs belges un incontestable succès. À l’exception de l’Afrique, il concerne des représentants de 20 pays de tous les continents.
Il faut, au plan des enseignements, souligner la présence d’un éventail très représentatif des formes, structures et matières de la reliure actuelle, d’ailleurs finement analysée au cours du vernissage par Jan Storm van Leeuwen, conservateur honoraire de la Bibliothèque Royale de La Haye.
Les structures traditionnelles – passé carton, bradel et bradel à plats rapportés – gardent et, même, retrouvent – les faveurs de beaucoup de relieurs. Les autres structures inventées à la suite des recherches de Jean de Gonet et de Sün Evrard notamment, gardent leur potentiel de séduction. Un vaste champ d’expérimentation reste ainsi ouvert avec des reliures de structures croisées, extrême-orientales, coptes, islamiques, papillons, à mors ouvert, en accordéon, à agrafes, criss-cross, à dos plat, à coutures apparentes. Les boîtes et le livre-objet offrent l’intérêt de porter le regard vers des formes éloignées de la bibliophilie traditionnelle. Outre toutes les variétés des cuirs et des papiers à l’égard des matériaux employés, on trouve des supports de bois, de métal et de polycarbonate qui offrent leurs surfaces à toutes sortes de traitements : marqueterie, teinture, peinture et incrustations de pierres dures, de céramiques, de boutons, de radiographies, etc. L’abstraction est très souvent présente. Dans les meilleurs des cas, la figuration reste allusive. Elle se présente ailleurs sous forme d’une figuration assez directement inspirée par le récit qui tente de manière plus immédiate de suivre le précepte de Marius Michel selon qui la fonction de la reliure est d’annoncer le contenu de l’ouvrage.
Le catalogue trilingue français-anglais-néerlandais permet à tous d’emporter le souvenir précis des œuvres vues à l’exposition.
Le vernissage
Dans le contexte difficile dans lequel la Belgique est plongée, on pouvait craindre qu’une exposition organisée en Flandre par une institution internationale à forte dominance francophone prenne un caractère déplaisant. Soulignons donc le souci constant, tant au cours des parties officielles que des visites et des exposés, de constamment permettre à chacun de participer et de se comprendre dans le plus parfait respect mutuel. La courtoisie des autorités accueillantes, le souci présidentiel et de son épouse de gommer les différences linguistiques et la compétence des traducteurs ont en tout cas permis la pleine réussite d’une ouverture du FIRA qui fut d’autant plus sympathique qu’elle était accompagnée d’une bière locale de grand cru et de petits fours fort agréables et distrayants par rapport aux discussions et échanges entre les participants
Les exposés
Le grand auditoire du Biekorf a pratiquement été plein au cours des deux matinées des 27 et 28 mai. Au menu, 4 conférences données en français, mais immédiatement traduites en anglais avec un incroyable sens de la synthèse et une maîtrise de la nuance par une jeune bénévole. L’ARA ne saurait trop remercier Mlle Sylvia Ratzesdorfer qui a d’ailleurs été longuement applaudie pour avoir su faire partager à chacun la pensée des quatre orateurs retenus par les organisateurs.
Que nous ont-ils dit ?
Ÿ De manière modeste et sans vouloir donner des leçons, le célèbre collectionneur belge Michel Wittock a tenté de définir les attentes des bibliophiles. Il a réussi à passionner son public autour des considérations suivantes :
o Un dialogue culturel, un échange d’impressions sur l’art doit exister entre le bibliophile et son relieur
o Les caractères de l’art contemporain doivent être pris en compte. À la suite d’Isabelle de Maison Rouge, il souligne, par exemple, que celui-ci est caractérisé par l’éclatement des frontières entre les genres classiques et la complexité des disciplines plastiques faisant appel à de nouvelles techniques
o Pour connaître et comprendre le livre autant par son texte que par son illustration, le relieur a besoin d’une culture. D’où l’importance dans sa formation de cours de littérature, de philosophie, d’histoire de l’art et de la reliure et d’esthétique de manière à intégrer l’ouvrage dans son contexte littéraire et artistique.
o Michel Wittock estime que c’en est fini aujourd’hui des reliures plein cuir doublées (voire triplées) dont le prix est énorme. Il préfère une reliure papier dont la structure est audacieuse et révolutionnaire. Un équilibre financier doit être trouvé entre valeur du livre et coût de la reliure.
o Le relieur a un métier plus difficile que le peintre parce qu’il doit « prendre conscience de ce que je lui donne, prendre le contenu en considération ». La reliure est l’étape finale, l’aboutissement du livre.
o En commandant une reliure, Michel Wittock offre le choix au relieur parmi 3 ou 4 ouvrages. Il regrette d’avoir parfois confié un livre de qualité à un excellent relieur, mais sans que celui-ci n’ait de réelle affinité avec le livre. The right book for the right man, lui semble indispensable. Il s’agit pour le collectionneur de ne pas se tromper. L’orateur indique avoir souvent été positivement étonné par les développements inattendus que donne un relieur à un ouvrage qu’il a eu l’occasion de choisir lui-même.
o Le collectionneur insiste sur son exigence de dater la reliure. Quelques années plus tard, cela prend de l’importance pour mesurer les nouveautés apportées par chaque relieur. Il cite, par exemple, l’intérêt de la première reliure réalisée à l’ordinateur par Micheline de Bellefroid et des innovations apportées par Edgard Claes. Dans de pareils cas, la datation revêt un grand intérêt.
o Le bibliophile ne doit pas donner de conseils à l’artiste-relieur (copier un décor, par exemple) et vice-versa. Il faut aussi que le relieur ait le courage de refuser de copier ce qu’il a précédemment réussi. Ce n’est pas toujours le cas, par exemple, lorsque pour couvrir Tartarin de Tarascon, Bonet refait toujours une tête de lion. Certes, elle est différente, mais on peut penser que la plus intéressante pour un collectionneur est la première. De même, Georges Leroux, dont l’œuvre est pourtant si diverse, lorsqu’il refait le même motif pour 1 cent Life .
o Le bibliophile doit éviter de faire relier un livre publié il y a plus de 40-50 ans. Il convient d’habiller les auteurs de sa génération. Afin d’éviter une disparité sensible, l’idéal, c’est moins de 30 ans.
o Si le livre a perdu sa couverture, il suffit de réaliser une protection, une reliure sans décor. C’est une recherche sur le matériau qui prime et non le décor comme le montre l’œuvre de Sün Evrard.
o Le relieur doit aux yeux de Michel Wittock rester en deçà de l’écrivain ou de l’illustrateur. Cela ne veut pas dire qu’il doit s’effacer, mais de réserver la place la plus importante au livre, la reliure étant la touche finale.
o Le collectionneur n’a, en principe pas à influencer le relieur. Michel Wittock concède toutefois l’avoir parfois fait, par exemple, en dirigeant l’entreprise d’Edgard Claes quand il lui a confié La Nuit bleue de Pierre Lecuire. Il souhaitait des aiguilles et des engrenages. Pour On the death of Casimir Malevitch, il a demandé un carré noir à Edgard Claes.
o Il appartient au relieur de garder son propre esprit créatif et de ne pas se laisser manipuler. Un relieur dont la réputation est établie ne doit pas accepter de relier des navets (ex. : de Gonet n’accepte d’intervenir que sur des livres coûteux)
Ÿ Monsieur NORRO est un vendeur spécialisé dans le commerce des peaux et de fournitures pour relieurs. Son exposé, très bien ordonné, a fait état :
o De la préparation des peaux spécifiques pour la reliure (peaux salées du côté chair, peaux séchées, traitement mixte (salées et séchées) et peaux réfrigérées
o Des étapes du traitement en tannerie et de leur fonction (reverdissage, pelanage, écharnage, dégraissage, déchaulage, refendage, déroyage, tannage, teinture, nourriture et traitement final)
o Plus particulièrement, il s’étend sur les procédés de tannage végétal, utilisés en reliure qui donnent toute la gamme des beiges plus ou moins ivoirés.
o Le tannage minéral apparaît après la Deuxième Guerre mondiale pour donner un cuir souple. Il indique que la souplesse est une question d’air entre les fibres de la peau qui rend celle-ci plus élastique. La différence avec le végétal est qu’on incorpore ici de la graisse entre les fibres. Il s’étend sur les deux procédés ordinaires : soit au sel de chrome qui donne la gamme des bleus selon la quantité de chrome utilisée, soit à l’alun, au sel marin ou à l’œuf : C’est alors le tannage mégissé qui donne des peaux très souples pour la ganterie.
On combine bien sûr le tannage végétal et le minéral, par exemple pour les peaux de buffle d’eau du Pakistan et de l’Inde afin d’avoir moins de déchets.
o Les procédés de teinture (aniline, semi-aniline et pigmentée) dont M. Norro indique que les premières ne représentent que 7% des peaux teintées tandis que les dernières uniquement pigmentées côté fleur, cachent mieux les défauts des peaux.
o M. Norro indique de quels procédés on use pour cacher les défauts, tricher, pourvoir une croûte d’une surface de plastique en imitation de grain de chagrin ou du buffle, par exemple
o Le conférencier conclut en conseillant de se tourner vers les tanneries familiales et non les associations, les groupes de tanneurs qui vendent n’importe quoi.
Une peau a toujours des inégalités ; il faut l’accepter. On va d’ailleurs jusqu’à imprimer de faux défauts. Le premier choix représente entre 3 et 7 % des peaux tannées. Elles sont recherchées pour la reliure de haut niveau.
Ÿ Odette Drapeau, fondatrice de l’atelier « La Tranchefile » à Montréal et présente dès la première heure au sein de l’ARA a tenté de répondre à la question : 3la reliure au xxe siècle, défi et innovation.
Commençant son exposé par le détour historique, elle a analysé successivement les éléments de l’histoire du livre qui interviennent en reliure (évolution de l’écriture, des supports, de l’impression, des formes du livre) avant d’aborder celle-ci de plain-pied.
Ÿ Hugo Liesen qui cumule les métiers de relieur, de doreur et de professeur a choisi de traiter du titrage et de son évolution.
o Soulignant que rares sont aujourd’hui les relieurs qui n’exécutent pas le corps d’ouvrage et le décor à l’exclusion du titrage, l’orateur pose les diverses questions qui occupent le doreur lorsqu’il travaille à chaud (renseignements souhaités, travail au blanc d’œuf, à la pâte œser, enduit fumé, caractères typographiques, corps de lettre, couleur, disposition, etc.). Il montre qu’on a fait appel à d’autres procédés qui intègrent davantage le titrage au décor et qui, dès lors, participent à l’équilibre et à la dynamique de l’ensemble (mosaïque, incisions, sérigraphie, etc.). En appuyant son exposé sur des exemples historiques, Hugo Liesen montre que la reliure peut aussi être muette et laisser le soin de l’identification de l’ouvrage à la chemise ou au coffret.
o L’intéressé passe aussi en revue des techniques particulières dont se servent les relieurs : incision (Monique Mathieu), lettrage poncé (François Brindeau), broderie (Jill O. Tarlau), métal incrusté (de Coster-Dumas), sablage (Jean de Gonet), marqueterie (Alain Taral), pochoir (Antonio Perez-Noriega), sérigraphie (Denis Grégoire), etc.
Hugo Liesen fait ensuite le détour par l’histoire pour montrer les problèmes (taille inappropriée, lettres qui dansent, coupure des mots) et les possibilités (plus grande liberté offerte à la composition) de l’usage des lettres à tige et des lettres à queue.
o De même plaide-t-il pour terminer en faveur d’un usage de la lettre initialement moins orienté par la technique, mais davantage intégré à la conception générale du décor. Celle-ci doit, à son sens, inspirer très librement la réflexion, la recherche des moyens venant au secours du désir et non l’inverse.
Sans doute le temps disponible n’a-t-il pas permis au conférencier d’aborder les efforts très personnels réalisés par certains titreurs contemporains dont certains (Carole Laporte, la Feuille d’or, etc.) étaient venus l’entendre. Au moins, a-t-il sensibilisé les membres de l’ARA à un vrai problème : par son originalité et sa pertinence, le titrage peut, presque à lui seul, vivifier une reliure.
Les réceptions officielles et la Ville de Bruges
Il ne fait pas de doute qu’indépendamment de son attrait pour les créateurs de reliures, le succès de participation au FIRA doit beaucoup au choix du cadre prestigieux de la « Venise du nord ». Soulignons que l’accueil officiel fut à la hauteur des plus folles espérances des congressistes de l’ARA.
Outre le vernissage, chacun se souviendra longtemps de la réception officielle sous les ors et les couleurs de la Salle des mariages imprégnée de l’histoire de la Flandre et du cocktail qui fut offert à l’Hôtel de Ville par les autorités communales.
Le dîner de gala au Palais provincial de la Grand-Place restera pour tous ceux qui y ont assisté – la salle était comble – un souvenir extraordinaire. Autour de tables somptueuses, dans la chaleur des amitiés et d’un cadre historique d’exception, le repas fut à la hauteur de l’événement.
Les visites annexes
Comme 4 ans plus tôt en Suisse, les organisateurs du FIRA ont voulu diversifier le programme en jetant un coup d’œil sur l’histoire et le métier de relieur lorsqu’il est lié à la conservation et à la restauration. Quatre types de visites ont ainsi recueilli le large intérêt des participants :
Ÿ Le centre Syntra west de Bruges forme notamment des restaurateurs avec beaucoup de sérieux et d’exigences. L’accueil y fut extrêmement cordial et chacun put à l’aise questionner professeurs et élèves sur les facettes de la formation dispensée. On soulignera, malgré la difficulté de l’exercice, la grande bonne volonté des accueillants de répondre aux demandes d’explication dans la langue des visiteurs.
Ÿ La bibliothèque et les locaux du Grand Séminaire de Bruges où les responsables avaient sorti leurs plus beaux manuscrits, enluminures, incunables et ouvrages des hautes époques. Là aussi, l’accueil fut tout aussi aimable et chaleureux.
Ÿ La Ville de Bruges en groupes linguistiques sous la houlette de guides officiels très compétents et passionnés qui épuisèrent les forces de beaucoup au travers des mille détails d’une ville aussi chargée d’histoire.
Ÿ La visite classique des canaux en bateau qui a permis à ceux qui y ont participé d’approcher la constitution de la ville