Mikhail Karasik était étudiant à l’époque faste du régime soviétique.
Comme c’est souvent le cas chez les artistes ayant vécu sous le régime soviétique, son oeuvre
contient certains échos des courants artistiques occidentaux, comme le mouvement dada et le
Surréalisme, courants que ces artistes ont souvent incorporés de façon intensive à leurs propre
conception de l’art. D’où la fascination personnelle de Karasik pour l’art antiacadémique comme
Fluxus et le Pop art. En Europe occidentale, ces démarches artistiques sont souvent accompagnées
d’une attitude nihiliste et contestataire.
Comme pôle opposé à la rigidité du petit père Staline, Karasik explore un monde imaginaire dans
lequel la mégalomanie soviétique entre en une remarquable symbiose avec une mobilité, une
vivacité spirituelle et une profonde liberté artistique. Les associations pénétrantes présentes dans les
images de Karasik sont éblouissantes.
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